lundi 14 juin 2010

Bâillement au plaisir...

Ce soir, c'est la première fois que je baille depuis les 6 derniers mois... Depuis jeudi, le 10 juin, à peine une semaine que je vous ai parlé que j'arrêtais un médicament. Ce dernier ne m'offrait plus ce plaisir de bailler. Au contraire, comme un robot, j'arrivais à peine à me réveiller, mais arrivais de peine et de misère, à fermer les yeux. D'où mes nuits sur Facebook et Twitter. Tellement active dans la nocturne, que j'ai adhéré au "Club des Insomniaques du Québec", le #CIQ.

En fait, je n'ai aucun mérite à mon pouvoir de rester 21 heures debout sans même bailler une seule fois! Cela ne vient pas non plus d'un quoi que ce soit de "speed" qu'on m'a caché, dilué dans mon verre de jus d'orange... Mais non, c'est un état végétatif-actif dont le sentiment d'être fatigué a été mis de côté. Je ne sens absolument rien. C'est l'exemple d'une personne qui a trop bu, sans se rendre compte qu'elle n'a pas mangé depuis 8 heures...

Ce soir, pour la première fois, j'ai baillé. Ce n'est qu'un simple geste banal pour beaucoup d'entre vous. Faîtes le test de marquer sur le calendrier, qu'aujourd'hui vous le baillerai pas. Soyez 4 jours sans bailler et pensez à moi, qui ne l'a pas fait une fois durant 6 mois! J'ai oublié ce que c'était jusqu'à ce que ma bouche s'ouvre tard le soir, durant ma deuxième douche de la journée. Et pourtant! Je m'étais levé à 14:07.

On dit du bailliage que dans l'Antiquité, on pensait que le bâillement était destiné "à évacuer la fièvre de l'organisme à la manière d'une cheminée évacuant la fumée". Omg! Oh my gosh, chu dans la merde ou plutôt, dans la suie! J'ai pas évacué toute cette polution de mon corps depuis six mois? C'est peut-être pour cela que je suis malade de la grippe et que ça ne vaut pas l'heure de guérir?


Je laisse la parole au spécialite, car depuis que j'ai commencé à écrire ce billet sur le bâillement, je ne peux plus m'arrêter de bailler :D  Et voici donc ahhhhhhhh, s'cusez, et voici donc le Dr.Bruno Michaud ( Docteur en Neurobiologie):
  • L'un des aspect les plus frappant du bâillement réside dans sa contagion. Cette dernière n'existerait que chez les humains. Un bon bâilleur dit le dicton en fait bâiller au moins sept. Mais qu'est ce qui peut bien expliquer cette contagion, cette capacité à faire bâiller l'autre alors qu'il n'en a pas à priori envie?
  • Le chercheur a ensuite noté que parmi les sujets visionnant ces films certains baillent (il y a donc bien un phénomène de contagion) alors que d'autres restent impassibles.
  • ...les sujet sont d'autant plus sensibles à la contagion qu'ils sont capables d'empathie. L'empathie est la capacité à éprouver ce que ressent l'autre, à se mettre à sa place.
  • En schématisant, la contagion du bâillement serait le privilège des gens sympas alors que les autres, les impassibles ne seraient pas doués pour développer des liens sociaux. 
"À quand des tests de sélection basés sur le bâillement pour l'embauche ou pour trier ses vrais amis ?"
(Ouvrir les liens dans un nouvel onglet sinon vous allez être redirigé à l'extérieur de mon blog, merci.)



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voilà un bien bel article !

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