mercredi 29 mai 2019

26 mai 2019

Automate

J'ai toujours cru que j'avais atteint ma limite
Celle où l'on touche plus bas que le fond noir
Je me suis souvent senti sous l'eau, étouffée
Avec le regard fixé vers le haut, sans plus rien savoir

Mais là, les années continuent de passer
Et je m'enfonce de plus en plus bas
Bien plus loins qu'un humain peut imaginer
Bien plus noir que le noir d'un trou béant

Mon regard n'est plus seulement fixe
Ma pensée l'est tout autant, comme figée
Je vis sans exister dans ce quotidien malsain
L'espoir m'a aussi abandonné et ne tient plus ma main

Je ne suis plus rien à présent, qu'un tas de poussière qui roule dans la maison
Je ne suis plus rien en ce moment, qu'un corps sans vie qui obéit à l'instinct de survie

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