dimanche 31 mai 2015

Aider et comprendre

Il n'est pas donné à tous d'aider et de comprendre les autres, naturellement. Pourtant, n'est-ce pas des besoins fondamentaux? Aimer son prochain, porter secours, avoir de l'empathie, aider d'une quelconque façon et comprendre en sachant écouter d'abord.

Un parent hospitalisé, en santé mentale, en soins palliatifs. Un(e) ami(e) d'enfance qui s'efface du décors, qui change complètement. Un animal errant qui crèche chez vous, victime d'abandon. Et entre tout ça, il y a vous. Vous qui essayez d'aider mais, qui ne comprenez pas comment il faut faire.

Sachez qu'aider ne signifie pas toujours de parler, de recommander, de suggérer. Aider, souvent, son prochain, c'est répondre à ses besoins. Il/elle a faim? Aider c'est lui donner à manger. Il/elle se sent seul(e)? Aider c'est être présent en personne ou par téléphone. Il/elle a froid dehors? Aider c'est lui offrir une couverture, un toit pour la nuit.

Aider est un réflex primaire et comprendre demande un effort supplémentaire. Les gens autour de nous ne savent pas écouter. Ils font semblant d'ouvrir leurs oreilles et d'écouter mais, écouter ne signifie pas, comprendre. Pourquoi ils ne posent pas plus de questions que ça? Pourquoi ils ne s'intéressent pas plus que ça à ce que l'on essaie de leur faire comprendre, entre deux phrases?

Montrez l'exemple en écoutant ce qui se passe devant vous. Écoutez-les raconter, crier, pleurer, dessiner, démontrer, exprimer. Et en retour, vous apprendrez, comprendrez comment mieux vous aider. C'est à travers l'aide et la compréhension d’autrui que vous découvrirez vos valeurs et ce qui vous motive dans la vie.

Amie

Fait beau, fait chaud. J'ai envie de t'inviter. Viens! On va bien s'amuser! On va relaxer dans ma cours ensoleillée, on va boire un bon vin, on va rigoler. On peut manger sur le BBQ si t'as faim! Mon fils de 3 ans est là, mais t'inquiète pas, il est super! On pourrait discuter de ce qui c'est passé dans nos vies dans les derniers jours. Tu me raconteras des anecdotes drôles, j'aime rire. Aussi, tu me parleras, si tu veux, d'animaux. J'adore les pigeons et les chats de race! Aussi, dis-moi quels shows de musique ou d'humour t'as déjà vu, explique-moi en détails des faits réels de ta vie, pas des histoires qui n'existent pas. Allez! Tu viens? ............................................... j'attends toujours. Tu n'es jamais venu car, tu n'existes pas. L'amie que tu pourrais être pour moi. Alors, je suis encore seule à la maison et je fais des bulles dehors avec mon fils de 3 ans. Il est super, c'est sure! Mais, il n'est pas TOI.

mardi 12 mai 2015

Maladie

Maudite maladie. Pourquoi je ne suis pas comme les gens normaux? Et ces gens, ils ont quoi vraiment comme règles, pour se sentir normaux? Mais même si j'essaie de me persuader que je suis normale, je sais que j'ai un problème. Je sais que j'ai une coche dans mon cerveau qui ne va pas bien. J'ai des obsessions. J'ai des dépendances. J'ai des problèmes psychologiques. Je suis consciente de tout ça et malgré mes efforts pour atteindre une réalité normale, je me retrouve toujours au point de départ. Celui où il faut passer "go". Je recommence sans cesse à essayer de recommencer. Tout revient au passé. Tout tourne autour de mes émotions. Tout est à remettre en question. Toute ma vie se défile devant mes yeux. J'ai l'impression de ne jamais vieillir sauf quand je prends  conscience de mes rides devant le miroir. Maudite putain de maladie. Tu fais de moi ce que je suis dans le moment présent. J'aimerais tellement être quelqu'un d'autre. À chaque fois que j'essaie, toi, maladie du péché, tu me rappel que je ne peux pas évoluer sans toi. Car, sans toi, je ne suis pas moi. Sinon, je serais née différente, peut-être comme mes ami(e)s, comme mes collègues, comme mes voisins. Mais bon, tu es présente, maladie. Mais grâce à toi, j'ai bu des litres et des litres d'alcool, fumé des tonnes de cigarettes, vécue d’innombrables soirées de poésie et ainsi, j'ai pu exprimer mes malaises. J'ai réussie à créer un blog, un site web, un journal de poèmes. J'ai ainsi réussi à extérioriser ce qui est inextériorisable. Mais, maudit que je te haïs quand même. J'ai rencontré des gens qui me sont chers et que j'ai quitté à cause de toi. J'ai eu des amours, à mourir de peine, des moments uniques que j'ai dû travailler dure pour oublier. La seule consolation que j'ai, c'est que je ne mourrai pas seule. Tu seras avec moi, dans ma tombe. On sera deux à débattre de qui sera mangé en premier par les vers. Si tu veux t'approprier un autre être, ne te gêne pas. En attendant, je vis avec toi, je vis pour toi car, je ne sais pas qui je suis sans toi.

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