mardi 28 juin 2011

Impulsion

L'autre jour Delsy est allé chez le tatoueur.

-Monsieur, j'aimerais avoir ce tattoo. Est-ce que c'est possible cette après-midi?
-Ben non ma jolie, la liste est longue!, lui répond t-il.

Et là, ce fut le désastre, l’apocalypse voir même. 

-Merde! 

Ça désorganise toute sa journée maintenant dont elle n'avait rien de prévu encore.

-Ok, ok (on se calme un peu, on respire) pfffff pfffff... 

Bien, Delsy avait un dilemme avec lequel elle n'avait pas du tout envie de dealer. Ce choix inapproprié à un moment opportun lui était plus que familier. Justement, elle doit faire face à de nombreuses occasions, au mur de la décision instantanée.

Delsy se pose des questions au réveil.  

-Je fais snooze ou je ne le fais pas? Je reste coucher sans dormir ou je me lève du lit maintenant? 

L'heure de la douche.

-Je prends ma douche avant de déjeuner ou j'attends pour avoir le temps de digérer? Je me lave les cheveux ce matin ou j'attends ce soir avant le coucher? 

Et comme cela, tous les jours, toutes les semaines et durant toute l'année.

Là, par contre, c'est inhabituel. Delsy doit choisir entre "se placer sur une liste d'attente ou se faire tatouer ailleurs". C'est une question à laquelle elle n'a jamais fait face et ça la déstabilise beaucoup plus. Beaucoup d'images défilent dans sa tête et elle se parle à elle-même:

-Qu'est-ce que je fais. Faut que je me décide!

En passant, l'expression "faut que" est typique chez les Borderline. C'est comme s'il fallait toujours une condition pour obtenir un résultat concret. Comme si la confiance ne régnait même pas dans leur propre esprit.

-Ton choix est fait? Tu seras alors sur la liste d'attente et ton tattoo pourra débuter dans un an. 
-Oh my god! Dans un an?, s'exclama Delsy. C'est trop loin. C'est très très loin!

Bon, ok, sa décision du moment est pris, mais pas son désir d'impulsion du présent. Oui c'est vrai, elle a choisi de laisser son nom, avec un acompte d'argent mais, sans pour autant, accepter d'attendre pendant un an. Alors que quelques jours ont passé, Delsy s'est décidé de ne plus se taillader seule et de payer un professionnel pour le faire. D'un coup de tête, elle se rendit dans un salon de tatoueur et le gars n'avait pas le temps pour elle. Delsy entra dans un second salon et avec adresse et argent, le tatoueur accepta de "dealer" avec elle...

-C'est fait? C'est terminé? C'était trop court!

Cinquante minutes ont passé et Delsy fut sauvé de la taillade "made home". Bien heureuse mais, quand l'adrénaline est redescendu, elle en voulait encore et encore et encore... Que va-t-il arriver dans les prochaines heures ou les prochains mois? Calmer certaines pulsions lui est impossible car, la demande est plus forte que l'offre.

lundi 27 juin 2011

N'oubliez pas que je suis Borderline...

Qu'est-ce que c'est?
 
Une personne souffrant d'un trouble de la personnalité borderline oscille entre un comportement d'adulte et un comportement semblant enfantin. Le comportement d'adulte du Borderline s'effrite subitement et sans provocation apparente en des pleurs ou une colère d'enfant perturbé. Beaucoup plus proche de la vérité: Le trouble de la personnalité borderline est un trouble de l'émotion. "Ils ont tendance à réagir plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindres. L'on parle de dérégulation émotionnelle ou de surémotivité, d'hyperémotivité". Les changements d'humeur soudain sont fréquents dans le trouble borderline.


Qu’est ce que le trouble borderline :

Le trouble borderline ou état limite est un trouble de la personnalité grave, plus grave qu’une névrose, qui touche environ 3% de la population et qui se soigne. C’est une maladie réelle, répertoriée et étudiée et non une « idée ».

Le malade atteint de ce trouble est hypersensible, hyperémotif, et ne peut gérer correctement ses émotions, il peut passer au niveau comportement et émotionnel d’un extrême à un autre de façon imprévisible et brutale et manifester des comportements impulsifs. Des stress moindres peuvent provoquer des réactions fortes ainsi que des pics émotionnels.

Le malade a conscience de sa souffrance, conscience de sa différence, même s’il ne peut ni l’expliquer ni le changer, et en souffre énormément. Le malade peut donner l’impression qu’il ne ressent pas toute l’étendue des émotions, alors qu’en réalité il les ressent trop. Ainsi rage, colère, larmes sont fréquentes avec des passages brutaux d’un état à un autre.
La maladie est construite dans l’enfance, la construction de la personnalité de l’enfant ayant, elle, été entravée par, par exemple, des troubles de l’attachement (notamment mère-enfant), des traumatismes crâniens, abus, maladies… Il y aussi des bases biologiques et génétiques à la maladie, les patients présentant aussi des déficiences chimiques.

Les conséquences sur la vie du malade :

Ce trouble a des conséquences parfois désastreuses sur la vie affective, relationnelle, familiale et professionnelle du malade.

· Au niveau professionnel et de la vie de tous les jours les malades peuvent être angoissés, avoir une peur panique, peuvent avoir envie de renoncer. La concentration peut être difficile où ne se faire que une pression qui épuise le malade. De plus le malade peut être désorganisé avec l’esprit embrouillé, agité, en panique.

· Les conséquences relationnelles peuvent être terribles, notamment pour le malade. Le malade a peur d’être abandonné mais n’a aucun moyen de l’éviter. En raison de l’hypersensibilité, l’abandon peut avoir un impact désastreux, et le malade peut s’en protéger en évitant la compagnie des autres, en se réfugiant dans un cocon (famille…) ou en zappant ses relations en les quittant avant de se voir abandonné.

· Les malades ont une mauvaise appréciation d’eux-mêmes, peu de confiance en autrui, et peuvent présenter une ambivalence amour/haine, tout cela les mettant sur la défensive. Ils peuvent passer du tout positif ou tout négatif.

· Enfin la dysphorie qui est un sentiment de « vide » les amène à avoir des sentiments et pensées négatives, noires, pessimistes.

Différences de niveau et de réaction :

Il y’a plusieurs niveaux dans la maladie. On distingue notamment deux types de malades ayant un trouble borderline.

· Les malades maxi, ayant un trouble limite léger, gèrent leurs crises de manière à garder une vie à peu près normale en apparence et leurs crises sont subies surtout par ceux qui vivent intimement avec eux, qui ne sont pas cru quand ils parlent des troubles du malade.

· Les malades mini ne peuvent maîtriser leurs pulsions et peuvent être contraints par la souffrance à tenter le suicide ou l’automutilation.

En ce qui concerne les réactions des malades face au trouble et à ses symptômes, de nombreux comportements déviants ou à risque peuvent découler de cette maladie (alcool, drogue, anorexie, suicide, prises de risque) comme une façon pour le malade de « gérer » la souffrance.

Certains patients extériorisent les symptômes et émotions, d’autres les intériorisent les dirigeants contre eux, provoquant une abominable souffrance, invisible aux autres. Un patient peut en venir à intérioriser de plus en plus pour se mettre à l’abri.

Traitement, thérapie et guérison :

Le mauvais diagnostic (trouble borderline non décelé car caché derrière un autre trouble comme la dépression), fréquent, a des conséquences très négatives : la prescription prolongée de neuroleptiques détériore ou masque l’état du malade et une psychothérapie traditionnelle est inefficace en raison de l’hypersensibilité du malade qui empêche celui-ci d’accéder aux souvenirs douloureux de son passé.

Le malade ne peut pas s’en sortir tout seul sans traitement médical, une thérapie adaptée et un soutien affectif et moral, d’autant plus que celui-ci peut vouloir en finir de façon définitive. La guérison avec la disparition des symptômes est possible grâce à un traitement adapté (par exemple un antidépresseur comme le Prozac) et une thérapie adaptée.

Pour l’entourage du malade :

Le comportement est provoqué par la maladie, ce n’est pas la nature du malade, et cela ne l’empêche pas d’être intelligent. La phase adulte chez le malade est une façade qui cache la souffrance de l’enfant, et ce serait à l’enfant à l’intérieur du malade qu’il faudrait s’adresser, sans adopter une attitude infantilisante.

Il n’y a pas de honte à cette maladie, le malade n’y est pour rien et la subie, il ne doit pas être blâmé et ses mauvais comportements résultent de la maladie. Les malades ont besoin de compréhension, de patience, de compassion et de soutien, ceux-ci ayant des qualités qui se manifesteraient plus sans l’effet de la maladie. Se questionner sur les causes et origines de la maladie chez le malade n’aide pas, il vaut mieux l’aider et l’encourager à se soigner en gardant espoir.

Comme pour les autres maladies mentales, ceux qui s’occupent ou vivent avec une personne ayant ce trouble doivent aussi respecter leurs propres émotions, besoins et peuvent solliciter le soutien d’un professionnel pour eux-mêmes.

Le trouble borderline et les autres maladies mentales :

Le trouble borderline se trouve chez 10 à 14% des personnes ayant des troubles mentaux et 90% des malades ayant un trouble borderline ont aussi une autre maladie mentale. Le trouble borderline peut donc être associé à la dépression ou la maniaco-dépression dont il diffère.

Ainsi environ 30% des personnes ayant une dépression majeure auraient aussi ce trouble.

Il convient donc de déceler la présence du trouble borderline en plus d’une autre maladie, afin de prendre en compte ce trouble dans le traitement. Cependant les antidépresseurs ayant un effet sur la dépression et le trouble borderline, celui-ci peut ne pas être décelé en raison du traitement. Il en est de même avec les traitements destinés à la maniaco-dépression, comme les antidépresseurs, antiépileptiques, stabilisateurs d’humeur. Par contre l’usage des antipsychotiques (neuroleptiques) doit être ciblé et non généralisé. Ceux-ci peuvent être très efficaces pour lutter contre la dysphorie.

De plus, alors que pour la maniaco-dépression le traitement médical est nécessaire, une thérapie adaptée peut faire diminuer les symptômes du trouble borderline avec un usage limité de médicaments. Les troubles bipolaires ou troubles de l’humeur (maniaco-dépression) durent la vie entière, même le traitement diminue ou annule les symptômes alors qu’il y peut y avoir une guérison avec disparition des symptômes du trouble borderline, même si le traitement peut être nécessaire.

En conclusion, diagnostiquer une personne ayant, en plus d’une dépression ou d’une maniaco-depression, un trouble borderline, comme ayant une uniquement une dépression ou une maniaco-dépression en négligeant le trouble borderline est préjudiciable à cette personne.

dimanche 26 juin 2011

Compliments

Dans un tout autre style d'idée, je me disais quand j'étais à la salle de bain tantôt, que je devrais écrire des choses belles pour ceux qui sont tannés de lire que des malheurs sur mon blog. Mais avant, je tiens à dire que je suis bien déçue de ne pas avoir plus de commentaires à mes billets...



Ce que j'aimerais qu'on me dise c'est ça:

"Regarde-toi dans la glace. Regarde au fond de tes yeux. Que vois-tu? Ne vois-tu pas qu'il y a de l'amour? Ne remarques-tu pas que ton coeur est grand? Au fond de tes yeux, il y a la mer, le sable, la bonté, la paix et aussi l'amertume. Je sais. Je peux détecter aussi ton mal de vivre. Il y a des blessures qui te font encore trop mal. Mais au plus lointain de ton âme, je vois une personne qui veut vivre et qui essaie de le faire sentir sans le dire. "

...

Paf paf!

La force des mots est une arme si puissante qui peut faire saigner autant qu'un gun.

Paf paf!


Défouloir

Putain de monde! Putain de vie et reputain de malaise! Putain de pessimiste à la con! Putain de mal de vivre sans cesse, qui me suit les pieds. Qui respire mon air et bouffe ma volonté de vivre! Oui c'est ça. Je veux vivre dans le fond. Sinon, je serais déjà morte. Je veux vivre mais, je n'ai pas rencontré ma voie. Une voie remplit de tendresse, d'écoute, d'amour et de soutien moral. Je n'ai pas rencontré l'ombre qui me relèvera chaque fois que je tombe en pleurs ou en crise existentielle. Je n'ai pas trouvé non plus la main qui prendrait la mienne lorsque le couteau entre dans ma chair et doucement, d'un geste, me libère de ma soif de m'automutiler. Il n'y a rien non plus qui me donne un réconfort comme un bon lit chaud sans sexe, mais remplit de caresses. Je n'ai que des médocs qui me tendent un verre d'alcool remplit d'illusions. Des foutus médocs de merde qui m'empêchent de vivre à fond tous mes rêves de voyager, de libérer mon esprit...

samedi 25 juin 2011

Tic tac toe

Vous savez ce que X fois trois veut dire? C'est que tu gagnes le Tic Tac Toe. Et bien, elle a perdu. Elle a perdu sa vie au jeu de hasard. Elle est née un jour de solitude, un jour de tristesse. Elle est née mais, n'aurait pas dû. Le cordon autour du cou, sa mort était évidente. Elle a survécu et depuis ce jour, elle cherche la lumière dans la noirceur. Pourquoi Dieu a t-il voulu la laisser prendre un souffle? La laisser crier: "Je veux vivre!".

Je me lève et je prends des pilules pour dormir [Damien Saez]


Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.
Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
Les jours se ressemblent et putain que c'est triste à mourir quand on a rien pour soi, que le chèque de fin d'mois, la télé, le canapé et le crédit à payer.

Je vais les rues, je vais les lieux où on ne m'attend pas, ceux que je croise au fond des yeux non, ne me voient pas.
Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien, des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins.
Je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste.
Parano dans les rues putain je parle seul, toxico au pognon je vais droit au cercueil en or s'il vous plaît je voudrais qu'on m'inhume mais j'ai les moyens que de la fosse commune.
Un jour c'est vrai je vais finir par me trouver un flingue et je descendrai dans la rue, si tu bouges je déglingue!
Ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête mais putain ça sera pas pire que mon putain de quotidien.

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.

J'ai des amis, j'ai des amours, je connais pas leur nom on surfe tous au gré des toiles, sûr qu'on est pris dedans, sûr qu'on est rien de rien, que du vide, que du vent, sûr qu'on est rien, rien, que des morts, que des morts vivants.
Je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami et les stations s'enchaînent moi je sors à Vitry dans les couloirs du métro je crache sur les murs mais la nation me guette, mais la nation me guette.
Je suis un homme mort, coincé entre quatre murs.
Je suis je suis, je suis je suis un homme moderne, je me cogne la tête et j'essaie de m'enfuir mais les miradors guettent ouais les miradors guettent.

Je sais qu'ils me regardent en haut, du haut des satellites dans mes rêves d'Amérique moi je tente de fuir. Le lendemain qui m'attend ? Le couteau, le couteau dans le dos.
Je sais bien au fond de moi-même qu'ils veulent me faire la peau.
Trois jours dans le métro moi je suis le troupeau, direction l'abattoir à quatre pattes sur le dos ils me mettront comme ils ont mis mes parents et les tiens pour qu'un putain d'actionnaire nage avec les dauphins.

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.
Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
Les jours se ressemblent et putain que c'est triste à mourir quand on a rien pour soi, que le chèque de fin d'mois, la télé, le canapé et le crédit à payer.

Amphétamine sous lexomil, extasie sous valium, l'héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums. Des cachets pour maman, des antidépressiants. Du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants.
Neuroleptiques toujours, sûr qu'on cherche le jour où nous verrons lumière dans tant de contre-jours. Société c'est perdu nos amours sous tranquillisants qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants.
Dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?
Ici tout est fini Paris n'est plus Paris, chez les gauchistes dans la droiture, chez les anars de mon pays y a que les télés qui s'allument et les filles qui disent oui.

Satellite extasie, somnifère sur mon esprit, est-ce que je verrai un jour les filles de Miami ?
Temps modernes à la mine je cherche qui je suis, pour un coup de soleil faudra payer le prix.
Les pornos et les joints non, ne me font plus rien.
Moi je crache mon venin à la face du destin.
Les stations de métros sont mon unique route, sous l'acide des pluies, passer entre les gouttes alors la nuit je traîne comme un loup dans la plaine, qui pourra remplacer le poison dans la veine ?

Et je cherche aux étoiles à qui donner mon corps dans les boîtes à cochons je vais sur les dancefloors, dancefloors.. Dans les boîtes à cochons je vais sur les dancefloors ..

Modernité [Poème]

Quelle foutu merde que ce système qui monopolise!
Depuis quelques trop de minutes de mon bref temps
Privée de ce que je dépends le plus en ce moment
J’angoisse de ne pas publier ces phrases qui glissent

Me fait trop chier de me savoir au merci de l'internet
J’ai beau démarrer, redémarrer le modem de marde
Rien ne s’y reprend, rien ne veut être en mode redémarre
Et mon téléphone à la fois qui chie un silence de sauvette

Reviens maudite connexion que j’ai déjà assez dépensée
Ne me fait pas ce coup, en ce premier janvier de l’année
Quelle connerie de la modernité qui ne s’ajuste qu’au sous
Je n’accepte vraiment pas cet instant de silence, vide trou

Reviens! Sinon, je vire folle de me savoir debout, ivre
Incapable de communiquer avec des gens vivants, présents
Ça me tue de voir ces lumières qui clignotent par moments
Qui me prouve que ma connexion est essentielle pour vivre

© WebSyCreation.com (1 janvier 2011)

vendredi 24 juin 2011

jeudi 23 juin 2011

Rex Cornish de Cornouaille

Jolly Dolly 13 ans

D’ou vient-il?

C’est en 1950 dans une vieille ferme à Cornwall, au sud-ouest de l’Angleterre, que vit le jour le premier chaton de cette race. Une chatte de gouttière donna naissance à plusieurs chatons ordinaires, mais parmi eux il y en avait un avec le pelage tout vagué. Rendu adulte, l’apparence du chat nommé Kallibunker étonnait de par sa différence. Le propriétaire de la ferme consultat alors un vétérinaire, qui à son grand étonnement, lui confirma qu’il s’agissait d’une mutation de l’espèce. Le nom de « Rex »lui a été donné à cause de la grande ressemblance de son poils avec celui du lapin déjà nommé Rex.

Caractéristiques particulières

Le Rex de Cornouaille se distingue de toutes les autres races par sa robe très douce et vaguée et par son apparence athlétique. Il est étonnamment lourd et tiède au toucher et sa silhouette est harmonieuse. De par sa nature, le Rex de Cornouaille est intelligent, vif et aime généralement se faire cajoler.

Les standards (CFA) de la race

  • Profil : une courbe comprise entre deux arcs convexes. Le front est rond, le stop lisse et effacé, et l’arête du nez de type romain est saillante.
  • Tête : plutôt petite et en forme d’oeuf. Un tiers plus longue que large. Moustaches distinctes, ovales et au tracé légèrement arrondi de face et de profil.
  • Museau : rétréci légèrement jusqu’à un bout arrondi.
  • Oreilles : larges et ouvertes à la base, alertes. Placées hautes sur la tête.
  • Yeux : de taille moyenne à large, de forme ovale et légèrement de biais. Écartés l’un de l’autre. Doivent être de couleur claire, intense et appropriée à la couleur de la robe.
  • Nez : romain. Longueur équivalente au tiers de la tête. De profil, la ligne est droite du bout du museau au menton et donne une impression importante de profondeur et de profil quasi carré.
  • Maxillaires : maxillaires hauts et proéminents, très prononcés.
  • Menton : fort, bien défini.
  • Corps : petit à moyen, les mâles sont proportionnellement plus grands. Torse long et effilé sans être tubulaire; hanches arrondies mais lourdes par rapport au reste du corps. Dos naturellement arqué, la partie antérieure du tronc est plutôt convexe. L’arc est évident lorsque le chat se tient naturellement.
  • Épaules : bien formées.
  • Croupe : ronde, bien musclée.
  • Pattes : très longues et fines. Hanches musclées, un peu lourdes par rapport au reste du corps. Le Cornish Rex est haut sur ses pattes.
  • Pieds : délicats, légèrement ovales. Doigts : cinq à l’avant et quatre à l’arrière.
  • Queue : longue, fine et très flexible. Rétrécie vers le bout.
  • Cou : long et mince.
  • Ossature : fine et délicate.
  • Robe : courte, très douce, soyeuse et sans poils de garde. Plutôt dense. Crantage serré en vagues uniformes, près du corps, qui part du dessus de la tête, traverse le dos, les côtés et la croupe et va jusqu’au bout de la queue. La taille et la longueur des vagues peuvent varier. Le pelage sous le menton, sur la poitrine et sur l’abdomen est court et particulièrement vagué.
  • Condition : corps ferme et musclé.
  • Pénalités : robe clairsemée ou zones nues.
  • Disqualifications : queue tordue ou anormale. Nombre incorrect de doigts. Présence de poils de garde ou de poils rudes. Tout signe de boitement dans l’arrière-train. Indices d’une mauvaise santé.
Source: http://www.catsaisons.com/

vendredi 17 juin 2011

Jours étranges (Damien Saez)

Jours étranges
 
Comme un soleil de fin de siècle
Qui se couche entre tes bras
Demain je m’en irai peut-être
Si tu viens avec moi
Viens
Allons ensemble
C’est un joli soir pour mourir
Et si ta main tremble
Dis-toi qu’il faut juste partir
Moi j’irai tuer mon père
Non je ne suis pas un ange
S’il faut toucher la lumière
En ces jours étranges

On ira voir au clair de lune
Voir si le diable veut danser
Si dans nos yeux brûle l’écume
De ces océans enflammés
Puisqu’ici les dieux nous condamnent
Au nom de qui au nom de quoi
Viens trouver la paix

Moi j’irai tuer mon père
Non je ne suis pas un ange
S’il faut toucher la lumière
En ces jours étranges
Comme un soleil de fin de siècle
Qui se couche entre tes bras
Demain je m’en irai peut-être
Si tu viens avec moi

Prendre le temps...

 Président: Rosaire Roy


Le temps! Quel élément étrange, milieu indéfini où se déroulent les existences dans leurs changements. Le temps, on le définit à travers les différentes étapes de notre vie, mais aussi dans nos façons de vivre.

On peut perdre son temps, le gaspiller, courir après, vouloir le rattraper. Le prisonnier doit faire son temps, le sportif, être dans les temps. Si quelqu'un oublie de progresser, on dit qu'il est d'un autre temps, qu'il est dépassé. Il faut être de son temps, évoluer en harmonie avec les êtres et les choses actuelles qui nous entourent, profiter de ce temps qui nous est donné pour être heureux de ce que l'on est et de ce que l'on fait.

Le temps est plus précieux que le million gagné. Nous l'avons à notre portée, à nous d'en profiter. Ce temps qui nous permet de réaliser nos rêves, de vivre le moment présent, de savourer chaque instant, de s'émerveiller de tous les petits cadeaux que nous fait la vie. Le bonheur ne dépend que de moi et non des conditions extérieures.

Flâner le matin en pensant à ce que sera notre journée, s'assoir sur un banc et regarder défiler les gens, marcher dans un sentier avec ses petits-enfants ou amis, observer les oiseaux dans les mangeoires et dans les arbres. Comme dit la chanson:"Elle met du vieux pain sur son balcon...". Prendre un verre de vin à la fin du jour, déguster un bon repas au soleil couchant, lire un bon livre, écouter de la musique et danser, même si on est seul, voilà d'agréable façons de profiter de la vie.

À pied ou à vélo, dans un sentier boisé, on ressent s'il fait frais ou chaud, la caresse de l'air sur son visage, le souffle du vent sur nos joues, les mouvements de notre corps, notre joie intérieure et notre apaisement. On voit la multitude de couleurs des bois, des herbes, des fougères et du feuillage. Ça sent la mousse, les fleurs, le bois pourri, la résine. Les oiseaux enchentent nos oreilles, la forme des nuages émerveille nos yeux.

Lorsqu'on a la chance de se promener dans une érablière le printemps, on réalise que la nature se donne le temps. La neige fond lenetement, les érables donnent leur eau une goutte à la fois. Le vent doux fait craquer les branches et éveiller les bourgeons. Il ne tient qu'à nous de l'imiter.

"Prenons le temps, il nous appartient, dès aujourd'hui et pour chaque jour de la vie. "

Source: Écho des deux rives (Fadoq - Régions de Québec et Chaudière-Appalaches) Été 2011


Effects indérisables des médicaments (déclaration)

Les consommateurs peuvent déclarer les effets indésirables des médicaments sur le site de l'Afssaps (France).

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) offre un nouveau dispositif qui permet aux consommateurs de médicaments et aux associations de malades de déclarer directement les effets secondaires indésirables, sans passer par un médecin ou un pharmacien. L'agence se conforme ainsi à la réglementation européenne et à la loi Hôpital, patients, santé et territoires de 2009.

En septembre 2010, le Parlement européen s'est prononcé en faveur d'une surveillance renforcée des médicaments. Des sites web nationaux et européen doivent donner davantage d'information sur les médicaments aux consommateurs et ces derniers doivent pouvoir signaler directement les effets secondaires néfastes aux autorités nationales, était-il annoncé. La mise en œuvre de ce plan était prévue pour 2012. Selon des estimations, 5 % de toutes les admissions à l'hôpital sont dues aux effets indésirables des médicaments, indiquait un communiqué du parlement européen. Ces effets représentent la cinquième cause la plus fréquente de décès à l'hôpital.

Il est prévu que la base de données Eudravigilance constitue un point de collecte unique de toutes les informations de pharmacovigilance provenant des compagnies pharmaceutiques et des autorités nationales et qu'elle soit accessible « dans une mesure appropriée » au public (À noter, pas un mot de français sur le site Eudravigilance). (Plan de l'UE pour renforcer la surveillance des médicaments et l'information aux consommateurs)

Formulaire de déclaration et guide d'utilisation sur le site de l'Afssaps
Voyez également:

Liste de 31 médicaments dangereux à éviter selon l'UFC-Que Choisir

Psychomédia avec source:
Afssaps
Tous droits réservés

Via Twitter Passeport Santé

Arthrose

*Vidéos à voir plus bas, à la fin de l'article.

L'arthrose n'est pas une maladie. C'est un processus normal de vieillissement qui consiste en une dégénérescence progressive du cartilage dans une articulation. L'arthrose diffère complètement de l'arthrite; bien des gens confondent souvent ces deux termes.

L'arthrite est une maladie inflammatoire avec ankylose et parfois déformation de certaines articulations; tandis que l'arthrose est une simple usure du cartilage. Comme le cartilage n'est à peu près pas vascularisé, lorsqu'il s'use, il ne se régénère pas. Si votre posture n'est pas adéquate, les contraintes sur certaines articulations seront plus grandes, le cartilage s'usera davantage et vous serez atteints d'arthrose précocement. 

Certaines articulations du corps sont prédisposées à souffrir d'arthrose comme les régions lombaire et cervicale, les genoux et les mains. Cependant, l'arthrose n'est pas nécessairement reliée à l'apparition de douleurs, loin de là. Des milliers de gens sont atteints d'arthrose et n'éprouvent aucune douleur. 

Si vous consultez pour une douleur chronique, que vous avez moins de 50 ans et que vous sortez du bureau du professionnel avec un diagnostic d'arthrose comme cause de vos douleurs, ne considérez pas ce diagnostic comme final mais plutôt comme étant un point de départ dans votre recherche de solutions. Lorsqu'un problème survient et que le professionnel a de la difficulté à comprendre la cause, il arrive parfois qu'il accuse l'arthrose ou un virus quelconque pour expliquer les symptômes du patient.

Il faut que les symptômes du patient, l'examen clinique et les radiographies concordent pour que l'on puisse accuser l'arthrose d'être la cause des douleurs. Si c'est le cas, sachez que les conséquences de l'arthrose (raideur, ankylose, douleur) peuvent être traitées. Certains conseils pourront vous aider grandement à contrôler vos douleurs. De plus, certains produits naturels peuvent aider à stabiliser le processus de dégénérescence.

- Arthrose aux genoux : d'abord, elle sera pratiquement toujours bilatérale. Si vous n'avez pas eu de blessure particulière à un genou, il est fort peu probable que vous souffriez d'arthrose seulement d'un côté car votre poids est normalement réparti sur les 2 côtés. Si vous souffrez de douleurs à un genou uniquement et que l'on diagnostique de l'arthrose, je vous suggère de consulter en physiothérapie ou en ostéopathie car il existe probablement un problème mécanique sous-jacent qui accompagne l'arthrose; soit du genou, de la cheville, de la hanche ou du bassin.

Dans le cas d'une atteinte bilatérale, perdez du poids si vous souffrez d'embonpoint : car cela réduira la force de compression sur vos genoux. Évitez de vous mettre en position accroupie et évitez tout effort avec vos jambes lorsque vos genoux sont fléchis en-dessous de 90 degrés. Évitez d'appuyer vos genoux directement par terre. Renforcez beaucoup vos quadriceps : plus ils seront forts, plus vos genoux seront stables et plus vous protégerez vos surfaces articulaires. Faites du leg extension de 0 à 30 degrés uniquement pour prévenir le frottement fémoro-rotulien. Faites du vélo stationnaire et allez à la piscine régulièrement. 

Finalement, si malgré tous ces efforts vos douleurs persistent, il existe maintenant des injections de Synvisc (fait par un orthopédiste) pour aider à augmenter la lubrification dans le genou et, dans plusieurs cas, cette intervention s'avère efficace et prévient un remplacement du genou par prothèse totale. Parlez-en à votre orthopédiste.

- Arthrose au dos : Perdez du poids pour les mêmes raisons que dans le cas de l'arthrose aux genoux. Faites des exercices qui favorisent la flexion lombaire, ce qui aura pour effet de diminuer la compression sur les facettes articulaires des vertèbres. Plusieurs exercices sont recommandés : touchez au sol en vous penchant vers l'avant, ou encore couchez-vous sur le dos et pliez vos jambes sur votre poitrine pour former une petite boule. 

Évitez tout exercice d'extension qui produira l'effet contraire. Pour les gens atteints de sténose lombaire, les mêmes recommandations sont valables. Les tractions vous feront du bien, suspendez-vous souvent par les mains et laissez le poids de votre corps étirer votre colonne. 

Une technique très efficace que j'enseigne souvent est la suivante : couchez-vous sur le dos, les genoux fléchis. Demandez à votre conjoint ou un ami de s'asseoir à vos pieds et utilisez un drap que votre conjoint passera derrière vos jambes et autour de sa taille. Attachez le drap solidement par un noeud. Votre conjoint n'a qu'à s'asseoir sur ses genoux et le poids de son corps suffira à tracter votre région lombaire. 

Ce n'est pas forçant pour le conjoint et vous pouvez garder cette traction aussi longtemps que vous le désirez et recommencez au besoin. Cette technique est également très efficace pour 80% des problèmes lombaires, pour les problèmes discaux et pour les femmes enceintes. Elle permet l'écartement des vertèbres lombaires, diminue la pression sur le disque, étire les muscles profonds spasmés ou rétractés et augmente la vascularisation locale.

- Arthrose cervicale : les tractions vous feront également beaucoup de bien. L'assouplissement de la chaîne musculaire cervicale postérieure est l'un des exercices les plus efficaces pour éliminer les douleurs cervicales. Tous ces exercices sont illustrés et détaillés dans le livre best-seller « Vaincre la douleur et la maladie » publié par Québécor. Le renforcement isométrique des muscles pré-vertébraux est également efficace dans certains cas de syndrome facettaire. 

C'est le principe de l'inhibition réciproque : la contraction d'un muscle relâche son antagoniste. Au niveau cervical, les muscles extenseurs sont en contraction constante étant donné la ligne de gravité passant en avant de l'axe de mouvement des articulations cervicales. De plus, on retrouve parfois un déséquilibre entre les muscles fléchisseurs et extenseurs. Couchez-vous sur le dos et soulevez la tête légèrement pour la décoller du sol en gardant le menton collé sur votre poitrine. Tenez la contraction 5 secondes, puis relâchez; répétez 15 fois. Assurez-vous de bien respirer tout au long de l'exercice.

Sébastien Plante, physiothérapeute et ostéopathe, auteur du livre « Vaincre la douleur et la maladie » et de deux DVD qui montrent et expliquent les bons exercices recommandés pour la plupart des problèmes physiques que l'on rencontre à chaque articulation du corps.

Chronique de Sébastien Plante, physiothérapeute et ostéopathe.

Source: http://agirpoursasante.free.fr/pages/chroniques/combattre_l'arthrose.html

*Vidéos:

Pour voir quelques exercices en vidéo, visitez la page suivante:  
Programme "standard" d'exercices physiques http://www.rhumatismes.net/index.php?id_ann=8

jeudi 16 juin 2011

Espoir

L'espoir est une source d'inquiétude parce qu'on ne connait pas l'avenir. On s'inquiète alors de ce que sera fait notre lendemain. On souhaite fort quelque chose. On désire un objet ou un événement si intensément qu'on oublie même de profiter du moment présent.

L'espoir c'est aussi le sourire d'un enfant qui attend sa récompense comme un animal, après avoir obéit à son maître. C'est rire aux éclats en magasinant un voyage en s'imaginant déjà dans l'eau, entouré de sable chaud.

L'espoir c'est une perte de temps car, en vivant d'espérance, il y a quand même une chance sur deux que notre quotidien ne change jamais et que l'on ait nourri nos rêves dans un monde imaginaire qui n'a rien à voir avec nos responsabilités quotidiennes.

L'espoir c'est aussi la seule raison de vivre qu'un individu peut se payer dans toute son existence. C'est ce qui donne la motivation de continuer à s'alimenter et respirer. La seule raison de ne pas se suicider aussi jeune et attendre le plus longtemps possible que ses espoirs se concrétisent.

lundi 13 juin 2011

Livres: commentaires et sondage

Comme je viens de terminer mon premier livre au complet depuis la fin de mes études au Cégep, j'ai envie d'en commencer un autre. C'est très étrange. Je n'ai jamais sentis ça. C'est comme si j'avais envie de boire une autre verre d'alcool ou de prendre de la drogue. Je me sens comme attirer vers la lecture, dans un univers qui m'est complètement inconnu. J'ai peur en même temps parce que je ne sais pas si je le terminerai, mais le fait d'essayer et de me lancer ce défi, m'allume et me motive.

Je magasine par internet chez Archambault et je trouve toutes sortes de livre qui m'intéresse. Alors voilà, je vais écrire ma liste et j'aimerais que vous ajoutiez des commentaires et répondiez à mon nouveau sondage afin de m'éclairer dans mes choix. Merci de votre participation!

  1. Cherchez la femme - Desjardins, India - 19.95$
  2. Putain - Arcan, Nelly - 12.95$
  3. Paradis, clef en main - Arcan, Nelly - 17.95$
  4. La route - McCarthy, Cormac - 14.95$
  5. La brèche - Marie-Sissi Labrèche - 12.95$
J'allongerai ma liste une autre fois et merci!

mardi 7 juin 2011

Maudit que le monde...

Maudit que le monde est triste. J'ai passé la soirée à commenté le film "Borderline" sur Facebook et Twitter puis les gens non rien dit. Maudit que le monde est triste. J'ai essayé par une porte ouverte, d'entrer en contact avec du monde vivant, mais aucun ne s'est prononcé. Maudit que le monde est triste. C'est quoi? Vous attendez qu'on vous parle de sexe? C'est ça? Maudit que le monde est triste. Il m'a fallu toute une calisse de soirée pour tirer les vers des nez de tout ce peuple qui parle et ne dit rien sur Twitter et Facebook. Les jeux, les jeux, les rire et les répliques du genre - lollll ;) - On en a marre! Maudit que le monde est triste. Ce n'est pas que je me crois plus brillante et cultivée que les autres, mais je suis du genre à chercher les bonnes conversations. Les sujets d'échanges. Maudit que le monde est triste! Sur Twitter et Facebook, les gens écrivent en étant seul ou au côté d'une douce moitié, mais ils écrivent pour combler un vide intérieur. Ces gens là, c'est moi aussi et je cris que maudit que mon monde est triste!

lundi 6 juin 2011

Roman "Borderline" de Marie-Sissi Labrèche

6 juin 2011

Tellement mieux d'avoir lu le livre avant de voir le film... Faut lire avant de visualiser car, tout prend un autre sens. La musique est extraordinaire et on comprend bien mieux la profondeur du mal de vivre. J'aime finalement le roman bien plus que je ne l'aurais imaginé. Je l'ai terminé hier et comme coïncidence, ou pas, le film joue à TéléQuébec ce soir...


23 décembre 2010

J'ai reçu en cadeau le roman de Sissi. Je n'aime pas vraiment lire. Même que je n'aime pas lire beaucoup, car j'ai de la difficulté à me concentrer sur un seul sujet. J'avais acheté le livre "L'ennemi en moi" d'Étienne Gervais, et depuis l'été 2010, je suis rendu à la page 160 sur 404. Ce n'est pas que le sujet ne m'intéresse pas c'est seulement qu'il me faudrait quelqu'un qui me le lise avec des expressions, des émotions ou mieux encore, des images à toutes les 3 à 4 pages pour faire travailler mon imagination temporel.

Bon, disais-je, j'ai commencé à lire le roman de Sissi et je me suis rendu compte que c'est le livre du film "Borderline" que je n'avais pas aimé. Enfin, pas aimé est un grand mot, car quand même y'avait des bouts intéressants dans le film, mais vraiment, il n'était pas assez axé sur le mal intérieur et trop sur l'obsession du sexe de l'actrice principal. Le sursexe n'est qu'un des troubles d'obsession compulsif que la personne atteinte d'un trouble de personnalité limite peut évoquer.

Je lis présentement la 36ème page depuis 2 jours, sur un total de 153, donc 24%. C'est déjà un grand progrès à comparé à 40% de mon autre livre acheté, il y a 6 mois. Il y a pleins pleins de passage que je voudrais bien copier-coller de la lecture de mes yeux pour tous ceux qui ne l'on pas acheté encore. Je n'ai pas la patience ni l'énergie de transcription. Malheureusement, je m'efforcerai quand même de vous citer la facilité à comprendre ce roman, dans des mots québécois, purement libre et remplit d'émotions.

Voici un exemple d'impulsivité que le trouble de personnalité limite apporte aux personnes concernées. D'abord, faut que je vous dise que Sissi a 11 ans, dans l'exemple cité:

Sissi: "Quand j'y pense, c'était vraiment une grosse journée, hier.Une grosse journée triste comme un placard à balais. Une grosse journée de cul! Céline ne voulait pas jouer au bingo avec moi, je lui ai foutu une baffe. Elle est partie chez elle en pleurant. Et, ce matin, elle est encore là. Elle n'a pas d'amour-propre, Céline. C'est de la fidélité de caniche qui coule dans ses veines."

Souvent, je pose de tel jugement moi aussi. Même plus, tout le temps je pose des jugements. Je ne suis jamais d'accord avec quelqu'un qui me désobéit. Comme à plusieurs reprises dans le roman, Sissi aborde le fait que quand quelqu'un ne fait pas ce qu'elle veut, elle a le goût de tuer. Pas facile à supporter. Pas facile de se supporter ainsi quand y'a une partie de nous qui dit que ce n'est pas correcte de penser comme ça et qu'une autre moitié, a un désir fou de destruction sévère et d'agressivité mortelle.

Sissi: "J'avais hâte de le raconter à quelqu'un que ma mère s'est suicidée. Un évènement pareil, ça me donne de l'importance, ça fait de moi un point de mire.

Pour l'annoncer à Céline, je prends mon air tragique. Je dis ça parce que j'ai l'impression de vivre dans un film. C'est tellement gros ce qui arrive qu'il faut que je me force pour avoir l'air dedans. Quand des choses comme ça m'arrivent, je me divise en deux: une partie fait semblant, pendant que l'autre se cache et tremble."

C'est ma réalité de tous les jours. Je suis une actrice qui joue bien chacun de mes rôles sauf sur le plan intime. Là, y'a un grand problème, car je dois être moi-même, mais je ne sais pas qui je suis et alors, je me sauve à grands pas. Dans d'autres circonstances, plusieurs ne croiront pas que je souffre d'un trouble de ma personnalité. Rien n'y paraît et pourtant, s'ils savaient! Je ne suis qu'une parure qui prend le rôle qu'on veut bien me donner.

Je vous laisse ainsi, sur ces dernières paroles. M'en retourne à mon livre et peut-être que plus tard, j'y reviendrai avec un autre billet, ou pas...

Si j'avais...

Si j'avais du feu
Je réchauffe les foyers
Si j'avais de l'air
Je nourris les arbres
Si j'avais de l'eau
J'alimente les fleuves

Si j'avais un pouvoir
Je refais le Monde
Si j'avais le courage
Je recommence ma vie
Si j'avais ma chanson
Je vous berce la nuit

Si j'avais la santé
Je voyage ailleurs
Si j'avais l'énergie
Je termine ma poésie
Si j'avais la force
Je me tue

samedi 4 juin 2011

Veut faire la feignasse...

Mal au dos.
J'essaie de ne pas trop bouger.
Me lève, pars la laveuse, m'assis.
Me lève, fais la vaisselle, m'assis.
Bonne journée!




vendredi 3 juin 2011

Ras le bol et du rebord aussi!

Le temps est à chier. Le temps dans ma tête est nul et couvert de nuages gris. Je "feel" bien et très mal à la fois. De un, il ne me reste que deux bières et j'angoisse. "Et si j'en voulais une troisième?". C'est la merde dans mon esprit. Je me sens comme une tornade qui va faire un Tsunami de déversements de mots idiots.

Dieu soit loué! J'étais à la toilette quand j'ai eu l'idée de vérifier dans la caisse de bières. Je me suis dit: "Ben voyons! C'est sure qui en reste pas une!". Je suis allé voir et surprise, y'en avait une! Gracias Dios! Un coup ben mal pris, je m'organise avec des pilules, mais le mélange des deux me font un réveil brutale et difficile à digérer.

Alors que beaucoup de monde dort, je suis là avec l'ordi et ma musique en boucle. Toujours les mêmes morceaux qui jouent. Je rêve à mon Tattoo. Mon Tattoo qui viendra apparaître sur ma poitrine que dans un an. Une foutue année d'attente et déjà depuis dix-huit ans que j'attends! Mais bon, faut croire que j'avais qu'à me décider avant!

Quand je m'énerve je trichotillomane mon corps. Vous ne savez pas c'est quoi? Le fait de *trichotillomaner c'est un besoin irrépressible d'arracher des cheveux. Moi, j'arrache ceux du Mont de Venus. Ça a fait bien jaser sur Twitter ce soir. Quel bonheur de s'arracher les poils du pubis! Vous me direz que je suis malade. Et oui, je suis malade. J'aime la douleur et justement, c'est un symptôme du trouble de personnalité limite. Bienvenue dans mon monde!


*La trichotillomanie correspond à un besoin irrépressible de s’arracher les cheveux. Ce trouble est classé dans les troubles du contrôle des impulsions. Les troubles du contrôle des impulsions sont décrits comme une incapacité à résister à un besoin d'accomplir un acte que l'on sait néfaste pour soi-même ou pour les autres. Ils sont caractérisés par des actes répétés, incontrôlables, sans motivation rationnelle claire. Le passage à l'acte est typiquement précédé par une période de tension et d'excitation. Après avoir agi, la personne ressent immédiatement un sentiment de soulagement et de gratification. Parfois, mais pas toujours, elle peut avoir des remords de ce qu'elle a fait. Pour que le comportement soit diagnostiqué comme un trouble du contrôle des impulsions, il faut aussi que le comportement ne puisse être expliqué par une autre maladie dont il pourrait être un symptôme et n'est pas non plus la conséquence d'une intoxication à l'alcool ou à d'autres substances.

jeudi 2 juin 2011

Marshmallow

Me sens comme du Marshmallow. Croutch croutch entre mes bras pour la danse secrète que j'exécute. Quand je titille sur quelque chose ou sur quelqu'un, je titiiiiiille en maudit. Je suis une fan fini de musique. J'entends les premières notes du musique à la radio, d'un morceau et je m'élance vers le titre ou le chanteur à voix perdu. Et oui mes amis, je suis une groupie, je l'avoue. J'adore trop les sons de mélodie dans mes oreilles et la beauté des spectacles "live"! J'accroche assez longtemps en plus. Certains vous le diront. Quand j'aime, j'aime à la folie!

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