dimanche 19 avril 2015

Moi, je suis là pour toi

Humm, ambiance de détraquée mentale. Vous savez ce que c'est? C'est remplit de musique, d'alcool et de mots. De mots qui fusionnent dans votre tête. De couleurs qui défilent devant vos yeux. De souvenirs qui envahissent vos pensées. C'est savoir que vous avez des responsabilités et ne voulez pas briser le rythme du moment présent. C'est être mélangé à tout moment dans un 24 heures. Pas savoir comment contrôler ses émotions, ses envies de faire des gestes répétitifs, ses colères, ses violences, ses envies de rire et de pleurer, et ce, tout en même temps. Je suis malade. Je suis malade! Le plus difficile c'est de le savoir et de ne pas savoir quoi faire pour être plus normale. J'essaie! Je parle moins fort. Je garde le calme dans un moment d'énervement. Je respire bien avant de poser un geste regrettable. Mais tout ceci fait de moi ce que je suis réellement. Et j'ai avec ce bagage lourd, une âme et un coeur qu'on envie. Je suis sensible. Je protège les miens et les autres. Je respecte la nature et les animaux. J'ai de l'empathie, de la compassion. J'ai de l'amitié à revendre et de l'amour à donner. Je suis telle que je suis née. La vie ne m'a pas sourit, mais m'a apprit à me connaître. Alors, à tous mes ami(e)s, je vous dis, malgré les obstacles, les difficultés rencontrées, sachez que vous êtes plus forts que ce que vous croyez. Avant de baisser les bras, souvenez-vous qu'il y a toujours quelqu'un de plus faible que vous qui s'est retroussé les manches et qui a prit les devants. Ne lâchez pas!

jeudi 9 avril 2015

Convalescence

Oh toi. Oh toi! Heureuse de te retrouver. Tu m'a manqué. Tellement! Oh my God! Si Dieu existe, et j'espère qu'il veille sur moi, je le remercie. Merci pour nous avoir réuni ce soir. Après ces quelques jours de séparations, j'ai été malade, je sais. J'ai "caller" l'ambulance c'est vrai. Maudit problème d'estomac qui ne peut supporter plus d'alcool. Je n'ai rien dit. J'ai été hospitalisé pour une journée. Et quatre jours ont suivi, malade, je n'ai pu être avec toi. Désolée d'avoir pris autant de distance, je n'avais pas le choix.

Oh toi. Oh toi! Quelle chance ai-je d'avoir ta visite. Ici, en ce moment, tu es là et c'est tout ce qui compte. Avec toi, je peux être moi-même. Je me sens vivre vraiment. Tu es ma meilleure amie. Celle qui ne pose pas de questions. Celle qui regarde ce que j'ai à dire. Celle qui écoute la même musique que moi. Celle qui écoute ce que j'ai à dire à voix basse.

Oh toi. Oh toi! Je te sens comme un parfum de printemps. Si choyée de t'avoir aussi près de moi. N'oublie pas que je t'aime de sentiments sincères. Que grâce à toi, je peux calmer mes troubles obsessionnels. J'arrive à sentir la paix parmi tous mes démons intérieurs. Je peux me concentrer sur l'écriture et oublier toutes mes tâches ménagères.

Malgré le fait que ça me coûte cher pour t'avoir à mes côtés, je préfère me ruiner et ne pas me sentir seule. Je préfère n'importe quel reproche, même si ça détruit d'autre amitié. Je comprend avec plaisir et soulagement, que tu n'y es pour pas grand chose. Tu t'offres à moi à petite dose et j'abuse de toi.

Oh toi. Oh toi! Aucune journée, soirée, avec toi n'est regretté. Sois toujours là lorsque mon verre est à moitié vide et à moitié rempli, je suis à l'écoute. Confie moi sans rétissance ce que ton esprit et ta tête ont en commun avec moi.

Oh toi. Oh toi! Qu'est-ce que je serais sans toi? Avec un peu moins de poésie, un peu moins de musique, un peu moins d'alcool, un peu moins de fumée. Je suis à tes pieds. Je suis esclave de ton goût sucré. Je suis dépendante de ton miel doré. Je t'aime comme on ne peut se passer de vivre sans dormir. Comme on ne peut vivre sans manger.

mercredi 8 avril 2015

J'ai trop bu

J'ai besoin d'aide mais, com" d'hab" y'a jamais personne qui est là. Oui oui, vous êtes là. Là sur les écrits, mais en personne, y'a personne. Qui va se déplacer chez nous pour me soutenir?

Il est 5:30 du matin et je n'ai pas envie de me coucher! Pauvre de moi, Encore seule. Seule avec mon clavier, mon rhum et l'ordi. Quelle galère!

Maudite maladie mentale. Pourquoi existe t-il des humains aussi défectueux que moi? Avec un trouble de personnalité? Pourquoi la vie ne s'est pas chargé de mettre fin à tout ça dès ma naissance? Les bébés "pas clean" ne devraient pas naîtrent.

Nul besoin de gens comme moi sur la terre. On devrait nous enchaîner. Nous électrocuter. On ne fait que pourir la vie des gens normaux. Qu'est-ce que vous attendez? Tuez-moi! TUEZ-MO!

Cher Journal, je te confie mes secrets. Je te livre mes idées les plus enfouient. Tu me lis et ne réponds à rien Je profite alors du moment pour te dire que je pense que je suis réellement malade. J'en suis consciente, malheureusement, et soit je vis avec cette perte ou soit j'y met fin.

Heureusement, j'ai l'alcool. Celle qui me fait oublier la notion du temps.Celle qui m'aide à exprimer ce que je ressens. Et qui, en même temps, me fait regretter de veiller aussi tôt. Advienne que pourra, je laisse traîner des mots sur une feuille de papier malgré le temps dépassé...

lundi 6 avril 2015

L'Étoile de la mort

Ahahaha! Quand on va mourir, y'a personne qui saura plus et comprendra comment on se sent en dedans. Y'a personne qui pourra dire devant notre tombe, le bien et le mal qu'on ressent au fond de notre coeur. Votre coeur, votre âme est remplit de votre "moi-même". Ceci vous appartient. Vous le partagez ou pas. Moi, je le distribue à volonté sur les réseaux sociaux et sur le web blog et vous savez quoi? Personne ne me comprends plus et je n'ai pas plus d'ami(e)s dans ma vie. Pourtant, POURTANT, mon désir le plus cher, c'est d'avoir quelqu'un à mes côtés. Quelqu'un de vrai sur qui compter, chaque jour. Quelqu'un qui arrive chez moi: "Salut Delsy!" Cette personne prend un café, s'assoit à table et jase avec moi. Sans limite de temps. Sans se presser et m'aide à gérer mon emploi du temps, maman à la maison.



On va s'aimer, on va danser!

Savoir danser n'est pas donné à tous. Et surtout pas à moi, à présent. J'ai déjà donné. Sur le plancher de danse, déhanchements, mouvements, rythmes, talons hauts. Bière et cigarette à la main, musique et adrénaline au corps.

Cacher des bouteilles d'alcool dans mon "Grand" sac à main des années "95. Oh que oui! Ça passait tellement bien! OMG! Une cigarette, deux, trois "Sex on the beach", quatrième garçon de la soirée...

Hummmm! J'adore! Je sens encore l'odeur du fumigène. Je vois, en levant les yeux, le lit de "laser". Je sens encore, sous mes coudes, le poids d'un comptoir, qui soutient. Qui ME soutient pour ne pas tomber par terre.

Et je vague vers la salle de bain. Oh! Celle-là est barrée. Celle-ci est prise. Ok celle-là ne se barre pas mais, JE M'EN FOU! Je veux juste faire "pipi" et me reconcentrer. Ok Delsy, ne bois pas trop vite. Respire. Fini de pisser en fixant le sol.

Ok, et c'est repartit pour la nuit! Euhhhh pour la vie? "Ah oui? Tu dis quoi? On va où?" Je ne comprends rien et JE M'EN FOU! Stop. Le taxi s'arrête. Je n'ai rien à payer, comme invité, je me sens choyée. Mais il n'en est rien. Ce n'est que 20 ans plus tard que j'ai compris quel objet j'ai servi.

On va s'aimer, on va danser. Je dirais plutôt, on devrait danser et ensuite, on pourrait s'aimer. Mais moi, j'ai opté pour aimer en premier. Je t'aime si tu me regardes, me désire. "Tu veux danser?" Avec toute une valise de phrases précédées de tiret, veux-tu danser avec moi s'il te plaît?


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