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mercredi 29 mai 2019

26 mai 2019

Automate

J'ai toujours cru que j'avais atteint ma limite
Celle où l'on touche plus bas que le fond noir
Je me suis souvent senti sous l'eau, étouffée
Avec le regard fixé vers le haut, sans plus rien savoir

Mais là, les années continuent de passer
Et je m'enfonce de plus en plus bas
Bien plus loins qu'un humain peut imaginer
Bien plus noir que le noir d'un trou béant

Mon regard n'est plus seulement fixe
Ma pensée l'est tout autant, comme figée
Je vis sans exister dans ce quotidien malsain
L'espoir m'a aussi abandonné et ne tient plus ma main

Je ne suis plus rien à présent, qu'un tas de poussière qui roule dans la maison
Je ne suis plus rien en ce moment, qu'un corps sans vie qui obéit à l'instinct de survie

dimanche 20 novembre 2011

Contre le temps [Poème]


J'ai le moral au "drabe"
L'absence dans le sang
Le quotidien au drame
L'impatience du temps

Comme il est beau le sapin dehors
On dirait qu'il sourit à la neige qui tombe
Les lumières brillent comme des pièces d'or
Et les gens s'en réjouissent dans la pénombre

Et parlant du noir...
J'ai l'air sombre à dormir
L'envie immobile du soir
La faim de mourir

© WebSyCreation.com

mercredi 3 août 2011

Ange [Poème]



Ange

Dans la lueur d’une nuit pluvieuse
Je remarque la lumière dans ses yeux
Pareil à des étoiles si merveilleuses
Son âme se lit dans le fond, au creux

Telle une musique dans ma tête pleine
Je chante les paroles de l’attirance
Je sens le parfum de l’insouciance
Je m’avance d’un pas et m’entraine

Qu’a-t-il de si mystérieux qui m’attire?
Quel sentiment du moment présent
Fait-il que je le veux intensément?
Que la solution n’est pas de partir

Comme une vague bleue qui me touche
Je me sens mouillée de désir lointain
Avec cette pluie d’où je prends douche
J’imagine mon corps entre ses mains

Comme un souffle doux et chaud d’été
Je ferme les yeux et respire très fort
Il est là, ne s’est pas sauvé encore
Mais il est tard, je dois le laisser

Cette apparition me semble irréelle
Je rêve, oui, je fantasme, je fabule
Et à l’aube, je penserai à la veille
Je choisi d’aller devant sans recule

© WebSyCreation.com

mardi 12 juillet 2011

Salaud [Poème]

Durant une grande soirée
Je me suis bien amusée
Quelques heures ont passé
L’ivresse m’a emportée

M’a payé la boisson
M’a fait sourire
Sans un soupçon
J’éclatais de rire

Sans prétention
J’avais confiance
Partageant ses confidences
Je l'écoutais avec attention

Sa vie de marié
Sa femme, ses enfants
Il m’a tout raconté
Homme très important

Plus tard
Dans la veillée
C’est-à-dire
Au moment du couché

Il a voulu m’embrasser
J’ai refusé
Il a insisté
J’ai encore refusé

Belle soirée
Ne veut pas dire
Qu’on doit baiser
Pour le plaisir

Il m’a touché
J’ai repoussé
Il a touché mon corps
Quel salaud, quel porc!

Paroles sexuelles
D’une voix vieillie
Dont je me rappelle
Très bien la monotonie

Un son sonore
Encore présent
Dans mon cœur mort
Après cet affreux moment

Arrête, va-t-en!
Il continue inlassablement
N’entendant donc pas du tout
Mes larmes sur mes joues

Pauvre diable
Va en enfer
Crève sur le sable
Sans avoir d’air

Instant douloureux
Il finit par s’endormir
Près de moi, dans le lit
Ses mains me touchent un peu

Recroquevillée
Retournant à l'enfance
Comme un bébé
Naïf et sans défense

Seule, telle une proie
Au milieu de la forêt
Où un, deux, ou trois
Prédateurs la surveillaient

Inquiétude et tristesse
Sans vouloir abandonner
Elle perd de la vitesse
Fatiguée, elle se laisse manger

Malheur, ils sont trop supérieurs
Pas besoin de se débattre
Pour qu’elle tente de fuir de peur
Même à quatre pattes

Je reste immobile, sans bouger
Perdu mon âme intérieure
Je souhaite de tout mon cœur
Que le diable vienne le brûler

Durant qu’il rêve de mon corps
Fruit défendu de la passion
Et que vienne la mort
Pour celui qui a osé, traverser la frontière et me mettre à nu

©WebSyCreation.com (28 janvier 1994)

Le viol [Poème]


Un soir, une nuit ou même si c’était le jour
Rien ne changerait la couleur à toute cette torture
Que ce soit une main posé sur ton corps entier
Ou une parole de saloperie qui serait murmuré

Rien ne justifie que l’on passe sans réclamer « Go »
Personne n’a l’acceptation prétendu de ton âme
Par-dessus l’enveloppe physique qui parait calme
Se pleure, non, se meurt la fragilité d’un être beau

Nul n’a le droit de prendre sans même le demander
Et si quelqu’un a osé frôler ta cuisse, ta sensibilité
Sois forte par tes pensées de te déterrer du cercueil
Nul autre ne peut faire à ta place ce douloureux deuil…

© WebSyCreation.com (14 avril 2010)

samedi 25 juin 2011

Modernité [Poème]

Quelle foutu merde que ce système qui monopolise!
Depuis quelques trop de minutes de mon bref temps
Privée de ce que je dépends le plus en ce moment
J’angoisse de ne pas publier ces phrases qui glissent

Me fait trop chier de me savoir au merci de l'internet
J’ai beau démarrer, redémarrer le modem de marde
Rien ne s’y reprend, rien ne veut être en mode redémarre
Et mon téléphone à la fois qui chie un silence de sauvette

Reviens maudite connexion que j’ai déjà assez dépensée
Ne me fait pas ce coup, en ce premier janvier de l’année
Quelle connerie de la modernité qui ne s’ajuste qu’au sous
Je n’accepte vraiment pas cet instant de silence, vide trou

Reviens! Sinon, je vire folle de me savoir debout, ivre
Incapable de communiquer avec des gens vivants, présents
Ça me tue de voir ces lumières qui clignotent par moments
Qui me prouve que ma connexion est essentielle pour vivre

© WebSyCreation.com (1 janvier 2011)

jeudi 20 janvier 2011

Mourir sera [Poème]

Si le monde ne me chuchotait plus de plaisir
Et que la réalité se faisant dure me rattrapait
Que puis-je en haussant ma douce voix vous dire?
Que de lassitude je suis prise de tout intérêt!

La vie n’est que tourments qui au passage, me prend
Mes réveils sont négligés par le manque de sommeil
Les seuls pas qui me mènent au jardin de sentiments
Sont ceux qui m’enivrent par le reflet du chaud soleil

Avoir le goût de vivre pour vous se résume à quoi?
Pleurer devant la beauté d’un enfant, d’un arbre…
Pour mon être ce n’est pas suffisant, pas un endroit
J’aimerais mieux mourir au gré du son de la harpe

Parce que chaque jour est un combat grotesque
Parce que ma vie est un acharnement contre son gré
L’autre monde m’appelle sans peinture arabesque
Comment m’y prendre pour trépasser de l’autre côté?

Et si le bonheur ne connaissait pas mon adresse?
Si du haut de ma trentaine, j’étais condamnée au pire?
Et que la droiture effaçait toute source de maladresse
Je me retrouve démunie devant la vie et aussi l’avenir

Je veux mourir dans le calme, la poésie et l’amour
Je veux tendrement entendre la musique qui vibre
Je veux mourir dans la clarté de la noirceur du jour
Je veux sans contredit, sentir que je suis libre…

@WebSyCreation.com (4 mai 2010)

samedi 14 août 2010

Ma vie [Poème]


Le monde peut bien dormir ce soir
La vie qui m’avait souris pour l’instant
A prit le chemin du désespoir
Me laissant vivre dans le néant

J’ai cru que le bonheur se trouvait
Dans le quotidien du matin
J’ai cru en l’avenir qui s’ouvrait
J’ai abandonné mon être au sien

Le bonheur est un espoir vivant
Qui n’existe que dans les livres
Là où le scénario se croit menant
Et que la réalité prend la dérive

En fait, la joie de vivre du moment
Le sourire de l’instant n’est qu’illusoire
Tout se passe dans l’âme du vivant
La vie n’est qu’un passage au désespoir

Je me réveille à présent au soleil levant
Réalisant que ma vie du présent se leurre
Que d’autrefois, je vivais pleinement
Que je me suis perdu des millions d’heures

J’avais un espoir qui me servait de guide
Je me sentais vivre sans contrainte d’âge
Mais je meurs à petits pas, loin d’être libre
Des barreaux se dressent sur mon passage

Et puis, la délivrance du bonheur suprême
Se trouvait dans mon verre d’espérance
Et la vie, si cruelle, m’a prit ce que j’aime
Pour me laisser dans un état de démence

Ma vie d’aujourd’hui ne ressemble à rien
Je ne sais plus qui je suis dans le présent
J’ai perdu le sens même d’une identité sereine
Mon existence s’efface au gré du vent

©WebSyCreation (22 août 2009)

Adieu [Poème]

Adieu
Aux soirées enivrées de solitude
À la détresse de la confiance
Des nuits passées devant la Lune
À n’avoir comme amie que la danse

À nos deux corps mixés, entrelacés
Pour que nous soyons qu’une personne
Moi, la carcasse physique agenouillée
Toi, la Déesse psychique qui résonne

Adieu
À la certitude d’un matin en santé
Aux régimes pour perdre la faim
Au manque de moyen pour acheter
Qu’un simple bout de pain

À la peur d’oublier mon nom
À la mémoire dysfonctionnelle
Ne plus me souvenir de la saison
À la vie qui me paraissait belle

Adieu
Ma chérie que j’ai choisi de quitter
Celle que j’aime encore malgré
Mon amie rusée qui m’a trompé
Maintenant, n’est plus à mes cotés

Au contrôle que tu as eu sur moi
À l’image terne de mon reflet
Aux mensonges que j’ai crus parfois
À présent, que la vérité, s’il te plait

©WebSyCreation (26 juillet 2007)

vendredi 30 juillet 2010

Maudite [Poème]

Et que la vie de petit à maudit me détruit de simple pas
J’aspire à réussir à tout simplement sortir de ma solitude
Les jours passent et s’en tasse de sombre nuit, seule à moi
J’aspire à ne plus me mentir pour ne plus être aussi rude

Au fond de moi, y’a la souplesse d’une déesse en misère
Mais qu’est-ce qu’elle attend pour prendre mon temps?
Montrer mes jours d’amour au monde que sont mes prières?
Laisser derrière moi, le fond mauvais de mon mauvais sang

Maudit que la vie n’est qu’une partie de mon rêve quotidien
Mes réveils tardifs ne sont que signe d’un malheureux destin
Tous mes gestes de ménage, de prouesse, sont de temps gaspillé
Je n’ai plus envie de vivre ni d’ivre ne m’est d’un jour apprécié

Si je peux mettre fin à mon mal d’être sans souffrir ni rire
Je hausse les bras vers le Soleil pour la bonté, l’accueillir
J’en ai rien à dire de toutes ces phrases de liberté publique
Qui ne me suivre que pour ma gueule de beauté physique

Maudite vie de malheur qui ne cesse de me centrer de peur
Qu’est-ce qui ou quoi qui peut me sauver d’un suicide torride?
Il n’y a que mon courage qui manque à ma rage de me meurs
Car déjà de mon présent, je parlerais au passé dans ce vide

Et que la vie de petit à maudit me salit de son grand karma!
Aidez-moi à rendre mon trépas facilement d’un doux passage
Je ne cherche que le désir de ne plus sentir que je suis moi
Maudissez la noirceur qui ternit le bleu des yeux de mon image

©WebSyCreation (22 mai 2010)

L’illettrée [Poème]

Et ce soir je cherche un mot à écrire mais rien ne va
Un verre deux verres et qu’importe le sens de phrase
Je ne sens pas l’inspiration qui va jeter sur ce canevas
Un texte de prose qui honore ma poésie de tout un sens

J’ai envie de me coucher sur le sol, de respirer très fort
Et à tue-tête, entendre une musique qui me fait vibrer
Arrêter le temps pour que continue le meilleur des sorts
Que je me sente bien pour un rare soir de cette année

Mais la négativité prend le dessus de mes émotions
La chanson ne fait pas de bon bond de créativité
J’ai mal au cœur, je suis bouleversée dans l’abandon
Tous les sons sont un souffle murmurant la surdité

J’avais des complices de la poésie vivement présente
S’en sont allé de part la nature et la distance des pays
Je recherche alors à rassembler mes mots de tourmente
Parce qu’au gré de l’air musical, se sont tous évanouies

Ma nature a suivi la tournure vers un autre pauvre ciel
Fuyant ma rigidité, mon intolérance et ma personnalité
Ce n’est qu’un passage inventé, car ce subtil goût de miel
N’existe pas vraiment, mais j’arrive à tendrement l’imaginer

Après tout ce temps passé à déposer des lettres sans singulier
La découverte d’un poème au rythme d’une douce musique
Se fait sentir de moins en moins réalisable au présent terminé
Je m’en vais alors, au dictionnaire des synonymes, avec plaisir

©WebSyCreation (22 mars 2010)

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