dimanche 28 novembre 2010

Bonheur et malheur

Oh que oui! Que de bonheur dans cette bouteille de vin. Je vois la musique qui me fait danser et le sourire aux lèvres qui me rend inatteignable! Oh que le vin coule à flots et que les soucis s'effacent au gré du verre qui se boit. Je suis si bien quand je dépasse mes barrières mentales. Lorsque je vis secondes à la secondes sans trop penser. Sans me demander qu'est-ce que j'ai à faire, qu'est-ce que je dois dire, qu'est-ce que je dois écrire.

Vaut mieux vivre ivre et remplit de bonheur que sobre et remplit de malheur. Vous ne serait pas d'accord? C'est certain. Vous n'allez pas écrire de commentaire, mais vous allez penser que ce que je dis n'a aucun bon sens. L'avez-vous vécu? Êtes-vous alcoolique? Comment vous sentez-vous quand vous prenez quelques verres de trop? Et bien, moi, je suis bien bien bien. Je perds mon agressivité, ma colère et je suis "zen".

Pourquoi suis-je aller en désintoxe? Et bien, parce que mon corps ne suis pas la cadence. Il est meurtrit de tant d'années de consommation d'alcool. Il ne peut plus en avaler plus. Mais là, je m'en fou! C'est terminer ce temps d'abstinence. Je veux retrouver cette belle personnalité, enivrée de poème, de sexe et de bonheur. Je veux bien mourir avec un sourire et une belle musique qui berce mon âme vers les cieux. Je ne souhaite pas terminer ma vie dans la violence et la lourdeur de mon corps physique qui pèse sur mon lit de fin de vie...

1 commentaire:

Le Grand Flanc Mou a dit…

Je ne suis pas d'accord.

"Oh que le vin coule à flots et que les soucis s'effacent au gré du verre qui se boit."

S'effacent? Euh non.

Tu vas juste devoir dealer avec ses soucis là plus tard, demain, après-demain ou la semaine prochaine, dans 2 mois, dans 2 ans...

Ça efface absolument rien. EURDHIEN.

Je sais très bien que je t'écris tout ça pour rien puisque tu le sais très bien et je sais aussi que même si 53 000 personnes te disent la même chose que je te dis en ce moment, t'en a rien à foutre. Tu es ben en ce moment, le reste, fuck all, achalez-moi pas.

Le déni est l'artillerie lourde de la boisson. Tu ne peux vaincre la boisson sans vaincre d'abord le déni.

J'ai été alcoolique. Je me suis scrappé le foie avant mes 20 ans. Aujourd'hui quand je bois un peu trop, je pense crever. Le corps ne suit plus mais plus du tout. D'un côté c'est une bonne chose, ça m'empêche de replonger...

Suis-je plus malheureux depuis que je ne suis plus alcoolo? C'est dur à dire. Y a de bons et de mauvais côtés des deux bords. Si je retournerais en arrière? J'peux même pas te dire puisque je me souviens de presque rien!

Ce qui m'a aidé au début c'est de mettre toute l'argent que j'aurais bu de côté et me gâter avec . Ça parait pas mais ça monte très vite!

Je sais que je parle présentement dans le vide, qu'importe ;)

Messages les plus consultés (7 derniers jours)