Durant une grande soirée
Je me suis bien amusée
Quelques heures ont passé
L’ivresse m’a emportée
M’a payé la boisson
M’a fait sourire
Sans un soupçon
J’éclatais de rire
Sans prétention
J’avais confiance
Partageant ses confidences
Je l'écoutais avec attention
Sa vie de marié
Sa femme, ses enfants
Il m’a tout raconté
Homme très important
Plus tard
Dans la veillée
C’est-à-dire
Au moment du couché
Il a voulu m’embrasser
J’ai refusé
Il a insisté
J’ai encore refusé
Belle soirée
Ne veut pas dire
Qu’on doit baiser
Pour le plaisir
Il m’a touché
J’ai repoussé
Il a touché mon corps
Quel salaud, quel porc!
Paroles sexuelles
D’une voix vieillie
Dont je me rappelle
Très bien la monotonie
Un son sonore
Encore présent
Dans mon cœur mort
Après cet affreux moment
Arrête, va-t-en!
Il continue inlassablement
N’entendant donc pas du tout
Mes larmes sur mes joues
Pauvre diable
Va en enfer
Crève sur le sable
Sans avoir d’air
Instant douloureux
Il finit par s’endormir
Près de moi, dans le lit
Ses mains me touchent un peu
Recroquevillée
Retournant à l'enfance
Comme un bébé
Naïf et sans défense
Seule, telle une proie
Au milieu de la forêt
Où un, deux, ou trois
Prédateurs la surveillaient
Inquiétude et tristesse
Sans vouloir abandonner
Elle perd de la vitesse
Fatiguée, elle se laisse manger
Malheur, ils sont trop supérieurs
Pas besoin de se débattre
Pour qu’elle tente de fuir de peur
Même à quatre pattes
Je reste immobile, sans bouger
Perdu mon âme intérieure
Je souhaite de tout mon cœur
Que le diable vienne le brûler
Durant qu’il rêve de mon corps
Fruit défendu de la passion
Et que vienne la mort
Pour celui qui a osé, traverser la frontière et me mettre à nu
Je me suis bien amusée
Quelques heures ont passé
L’ivresse m’a emportée
M’a payé la boisson
M’a fait sourire
Sans un soupçon
J’éclatais de rire
Sans prétention
J’avais confiance
Partageant ses confidences
Je l'écoutais avec attention
Sa vie de marié
Sa femme, ses enfants
Il m’a tout raconté
Homme très important
Plus tard
Dans la veillée
C’est-à-dire
Au moment du couché
Il a voulu m’embrasser
J’ai refusé
Il a insisté
J’ai encore refusé
Belle soirée
Ne veut pas dire
Qu’on doit baiser
Pour le plaisir
Il m’a touché
J’ai repoussé
Il a touché mon corps
Quel salaud, quel porc!
Paroles sexuelles
D’une voix vieillie
Dont je me rappelle
Très bien la monotonie
Un son sonore
Encore présent
Dans mon cœur mort
Après cet affreux moment
Arrête, va-t-en!
Il continue inlassablement
N’entendant donc pas du tout
Mes larmes sur mes joues
Pauvre diable
Va en enfer
Crève sur le sable
Sans avoir d’air
Instant douloureux
Il finit par s’endormir
Près de moi, dans le lit
Ses mains me touchent un peu
Recroquevillée
Retournant à l'enfance
Comme un bébé
Naïf et sans défense
Seule, telle une proie
Au milieu de la forêt
Où un, deux, ou trois
Prédateurs la surveillaient
Inquiétude et tristesse
Sans vouloir abandonner
Elle perd de la vitesse
Fatiguée, elle se laisse manger
Malheur, ils sont trop supérieurs
Pas besoin de se débattre
Pour qu’elle tente de fuir de peur
Même à quatre pattes
Je reste immobile, sans bouger
Perdu mon âme intérieure
Je souhaite de tout mon cœur
Que le diable vienne le brûler
Durant qu’il rêve de mon corps
Fruit défendu de la passion
Et que vienne la mort
Pour celui qui a osé, traverser la frontière et me mettre à nu
©WebSyCreation.com (28 janvier 1994)
1 commentaire:
C'est un grand pas que tu fais en le livrant ici. Je pense que tu dois dénoncer. Je t'encourage à le faire et tu as tout mon appui... Tu es dans mes pensées xxx
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